Un organisme peut faire une autodéclaration de certification ou de conformité à n’importe quelle norme.
Bien que l’« autocertification » ou l’« autodéclaration » de conformité à une norme n’ait pas le même poids qu’une certification délivrée par une tierce partie (p. ex., le CCN ou la CSA), les organismes qui procèdent ainsi ne font en réalité rien de mal ni d’illégal.
Toutefois, si vous craignez qu’une entreprise affirme faussement qu’elle est certifiée par une tierce partie, il vous incombe de faire preuve de diligence raisonnable en vérifiant la certification. Par exemple, si un organisme affirme être certifié par UL selon ISO 9001, UL serait alors en mesure de confirmer ou non que c’est exact.
Pour signaler ce genre de situation, avisez le propriétaire du logo ou l’organisme de certification. S’il s’avérait que l’entreprise prétendait à tort être certifiée, il reviendrait alors à l’organisme de certification de vérifier la validité des allégations de certification et de prendre les mesures requises par la suite.